Cas en considération Les concepts de construction nouvelle, en particulier les matériaux existants utilisés dans de nouvelles applications, font souvent face à la critique, au doute et à des questions difficiles, longtemps après qu’elles aient obtenu toutes les approbations gouvernementales nécessaires.
La mousse de polyuréthane appliquée sur les chantiers, par exemple, a été utilisée comme une combinaison de scellant pour pare-air et matériau d’isolation pendant plus de trente ans. Dans certains cercles, elle semble pourtant encore faire face à la critique pour un manque d’histoire de performance. Pour évaluer les commentaires de ces critiques, il vaut la peine de s’arrêter sur le bâtiment à logements à Toronto, vieux de 32 ans, où cette application eut lieu pour la première fois.
L’architecte Alex Benedek ouvrit son bureau en 1965 à Toronto. Le « Leaside Towers » fut l’un de ses premiers grands projets, un bâtiment qui, à l’époque, était la propriété de la « London Life » et de « Goldlist Construction »». C’était aussi un bâtiment test pour le concept innovateur de la mousse de polyuréthane pulvérisée sur place, une application qui devait subir un test spécial d’approbation du CMHC.
« Notre système de coulage de béton était très rapide » dit l’architecte encore au travail. Nous coulions deux étages par semaine. Leaside Towers devait être la structure résidentielle la plus haute ( 43 étages) de Toronto à cette époque. Notre pré-coulage sur place de l’enveloppe extérieure était programmé pour suivre de près l’érection de la structure. Nous avions besoin d’un moyen de rendre la structure imperméable dès que les fenêtres seraient en place. »
Benedek cherchait des moyens de sceller et d’isoler l’enveloppe. Il y avait un bon nombre de problèmes avec les méthodes d’isolation existantes. Des plaques de polystyrène eussent été une application typique d’isolation pour des structure de béton comme les Leaside Towers, mais l’architecte était au courant de cas où les planches de base ont pelées. L’adhésion et l’intégrité structurelle de planches, dit-il, étaient parfois soumises aux dommages dus à l’humidité gelée/dégel.
« Plusieurs de ces murs se retrouvèrent avec une bonne quantité de moisissure pénétrant en eux sous la pression. Quand vous arrivez aux étages supérieurs vous avez une pression extérieure considérable provoquée par l’effet d’accumulation. »
« Nous cherchions un genre d’isolation qui résoudrait ce problème. Il y avait plusieurs possibilités : l’une était la détérioration rapide des finis intérieurs qui sont difficiles à fixer, l’autre étant la détérioration des murs extérieurs lesquels sont encore plus onéreux à entretenir. »
« Il fallait créer quelque chose pour assurer une continuité dans le système des murs eux-mêmes. Quand vous appliquez des planches résistantes au climat vous devez les fixer avec une sorte de colle et vous devez exercer une pression avec une attache mécanique ou une sorte quelconque de système de canaux pour les tenir en place. Les deux laissent un espace d’air derrière. De plus, nous cherchions des moyens de sceller le bâtiment depuis l’intérieur au joints d’avant coulage. »
La réponse de Benedek fut l’uréthane appliqué sur place. Cela n’avait jamais été fait auparavant. Il se souvient que la mousse lui fut envoyée par « Allied Chemical » de Chicago. Nous leur avons dit ce dont nous avions besoin et ils nous répondirent qu’ils avaient le produit qui ne serait pas sensible aux températures d’application. Nous devions atteindre une densité de 2 livres par pied cube. Nous y sommes fort bien parvenus, même si nous la coulions à 0 degré, et parfois proche des –5 degrés. Naturellement, nous avons aussi dû tester l’adhésion. Il fallut créer un pare-feu horizontal et vertical à chaque suite. Ils étaient faits de béton avec un agrégat de mousse légère pour faire une isolation d’un taux d’une heure.
Un autre problème sur lequel il devait se pencher était que la formule de coulage sur place de l’uréthane disponible à l’époque s’étendrait au-delà de 7 pour cent. Benedek solutionna le problème en coulant avec des pièces d’écartement. Il créa un caisson devant une colonne en utilisant deux pièces de contre-plaqué enveloppé dans du polyéthylène. Quand la mousse eut durci, on enleva le contre-plaqué et on laissa le polyéthylène en place. « Nous nous sommes retrouvé avec un espace d’un pouce qui nous fournit une séparation entre l’enveloppe extérieure et la structure » dit Benedek.
Cela se passait avant que la pratique du mur sec ne devienne commune en Ontario. Il y avait donc deux partitions de deux pouces de plâtre entre les pièces. Les finitions sur les murs furent bâties avec une application sur place sur des baguettes et des fils. Le plâtre était en contact direct avec la mousse. La mousse était coulée plus ou moins de niveau, puis les baguettes étaient placées devant agissant comme des poutres verticales. Benedek dit : « Vous liez les baguettes à la maille, ce qui permet à la maille de présenter une surface droite. L’entrepreneur plâtrier posera les baguettes après que la mousse ait été corrigée. S’il y avait un peu de mousse collée à l’extérieur on allait simplement la rasée. »
Il y avait un système de chauffage et d’air climatisé à quatre tuyaux avec une tuyauterie verticale en fer et des branches horizontales. Pour accommoder le mouvement verticale, l’entrepreneur en isolation enveloppait les tuyaux verticaux dans un papier ciré pour travaux difficiles et appliquer un bloc pré-formé de mousse d’uréthane autour des joints horizontaux puis fit une pulvérisation d’uréthane sur la totalité de l’assemblage des tuyaux. De cette façon la tuyauterie pouvait bouger sans détruire l’intégrité de la membrane d’isolation.
Près de 30 ans plus tard, dans quel état se trouve le bâtiment ? Plus important encore, la combinaison isolation/ pare-air offerte par la mousse de polyuréthane pulvérisée sur place, a-t-elle été un succès ? Pour prouver son succès, l’architecte raconte une histoire :
« Assez récemment, j’ai assisté à un séminaire sur l’enveloppe extérieure. Un consultant d’une firme de consultants renommée pour les enveloppes extérieures nous a parlé de la technologie des écrans contre la pluie et comment les gens assument que si vous pouvez avoir une cavité d’ égalisation de la pression sur les écrans contre la pluie autour du bâtiment cela s’occuperait du problème. Ils ont alors découvert que si vous avez de la pression sur un côté du bâtiment cela crée des problèmes, que vous devrez corriger en compartimentant l’écran contre la pluie par des chambres d’égalisation additionnelles. La solution des experts devenait de plus en plus complexe, selon moi, jusqu’à ce qu’il y ait trop de technologie. Je lui dis qu’il y avait un moyen qui a du succès pour obtenir un bon résultat – du béton pré-coulé avec une solide isolation scellée à l’intérieur. Elle a fonctionnée pendant 30 ans sans aucun problème.
« Le consultant répondit: « Oui, je sais, j’habite dans les Leaside Towers. »
Benedek fait encore visiter le bâtiment, y compris des groupes venant d’aussi loin que la Chine. Les gestionnaires actuels de la propriété disent que tout est bien. Aucune fuite de l’extérieur, soit des fenêtres ou des murs, et aucun problèmes dans les étages supérieurs, ce qui rend Benedek particulièrement heureux quand il observe constamment des problèmes similaires dans d’autres hauts bâtiments de la ville.
Mr. Benedek ne garde pas ses méthodes de design comme un secret professionnel, et on peut les trouver par Courriel benedek@globalserve.net.
Pour plus amples informations sur l’isolation à la mousse de polyuréthane pulvérisée, sur l’Association canadienne des entrepreneurs en mousse de polyuréthane pulvérisée, ou sur le Programme d’assurance de qualité de la CUFCA, veuillez appeler au 1-866-Go Spray.
« CASEinPOINT » est publié par l’Association canadienne des entrepreneurs en mousse de polyuréthane.
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